Prévention des Risques et Nuisances Technologiques

Les réacteurs nucléaires de faible puissance (SMR)

8 Décembre 2021

[Zoom sur les énergies d’aujourd’hui et de demain]

La consommation d’énergie ne cesse d’augmenter pour faire face à la complexification des sociétés (industries, électricité, transport etc…). Pour préserver notre planète, il est urgent de réduire nos émissions de gaz à effet de serre. L’arrivé des SMR pourraient être une des solutions parmi d’autres pour produire une énergie décarbonée et réduire notre consommation en énergies fossiles.

Voici un bref article qui explique ce que sont les SMR, à consulter sans modération !

Une nouvelle filière pour le nucléaire ?

L’industrie nucléaire française s’est développée sur deux axes répondant à des besoins bien spécifiques : celui de la production massive d’électricité et celui de la propulsion navale militaire, principalement les sous-marins.

En effet, bien que le développement de l’électricité nucléaire ait pour origine les petits réacteurs, une tendance générale vers les réacteurs de plus grande puissance a suivi, en raison d’une économie d’échelle liée à la taille des installations.

Pourtant, depuis quelques temps, plusieurs pays concepteurs de réacteurs envisagent de développer une offre de centrales électriques dans une gamme de puissance inférieure à300 MWe.

Ces réacteurs autorisent des conceptions plus compactes et modulaires : ce sont les petits réacteurs modulaires ou SMR (Small Modular Reactor).

Les SMR, nouvelle priorité nucléaire française

Dans le cadre du plan France 2030, le président de la République a annoncé une nouvelle enveloppe d'un milliard d'euros pour le développement des Small Modular Reactors (SMR).

Des mini-réacteurs d'une puissance de 170 MWe, dix fois moins qu'un réacteur classique. C’est une des technologies d’avenir qui est au cœur du plan d'investissement "France 2030".

Plus sûrs (exigences post-Fukushima), plus compacts, productibles en série dans des usines, les SMR promettent une alternative à la production d’électricité à base d’énergies fossiles.

Ils pourraient aussi compléter le mix électrique français, dans un contexte d’intense électrification des usages, de l’industrie, du transport et de développement d’une économie de l’hydrogène vert.

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